PECHE ET AQUACULTURE

PECHE ET AQUACULTURE

PECHE ET AQUACULTURE
PECHE ET AQUACULTURE

PECHE
La pêche est l’une des composantes essentielles du développement économique de la Casamance. Elle permet de lutter contre le chômage, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté par l’augmentation des revenus. La région de Ziguinchor est réputée être l’une des zones les plus poissonneuses du Sénégal. Elle dispose d’une façade maritime de 85 km et d’un important réseau hydrographique, composé d’un fleuve axial de 300 km de long, auquel se rattachent de très nombreux bolongs. Sont pratiquées en Casamance, la pêche artisanale de subsistance, la pêche commerciale qui tire profit de la grande diversité des organismes marins dont les poissons, crustacés et mollusques très abondants dans le vaste plateau continental. Le tilapia se retrouve tout au long du fleuve avec le mulet, il fait partie des principales espèces pêchées dans les eaux continentales. 
Ziguinchor, Elinkine, Diogué, Kafountine et le Cap-Skirring sont les principaux points de débarquement.
Dans la région de Kolda, la majeure partie du poisson consommé provient du mareyage avec la sardinelle qui contribue largement à assurer la sécurité alimentaire des populations rurales étant donné leur prix peu élevé. Les huîtres de palétuviers (Crassostrea gasar) quant à elles, se trouvent dans le fleuve Casamance, sur les racines de rhizophoras des forêts de palétuviers.

 

AQUACULTURE
La Casamance possède des atouts majeurs et regorge d’énormes potentialités. La région de Ziguinchor bénéfice de l’ancrage d’une pisciculture traditionnelle très ancienne pratiquée par les populations locales dans les bassins rizicoles. La région est traversée par le fleuve Casamance qui est pourvu d’un vaste estuaire de 220 km qui constitue une source d’eau indispensable pour le développement d’une aquaculture durable. Son potentiel inclut de vastes étendus de tannes recensées dans la région pour le développement de la pêche semi intensive de crevettes. Quant à la région de Sédhiou où 20 fermes aquacoles ont été recensées en 2018, elle a été érigée en pôle aquacole national en 2015. Dans la région de Kolda, l’aquaculture a été nettement en expansion sur toute la période 2016-2018, avec une multiplication de la production aquacole liée essentiellement à l’augmentation d’infrastructures (étangs, bassins béton et cages flottantes) et de la superficie empoissonnée.

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